C’est avec tristesse que nous vous partageons le décès de Miloud Miraoui, qui, il y a bientôt 50 ans, cofondait avec son épouse Jacqueline et deux autres couples le groupe des foyers Islamo-chrétiens.
Ce vendredi 15 novembre, Miloud a été enterré dans la ville de Basse Goulaine (Loire-Atlantique) où il résidait. Jacqueline était entourée de leurs 3 enfants.
En début d’après-midi, une cérémonie commémorative a été organisée pour honorer la mémoire de Miloud, qui a laissé une empreinte indélébile sur le GFIC, mais aussi sur de nombreuses associations et communautés.
Nous vous partageons ici le témoignage qui a été lu au nom du GFIC : Hommage_Miloud
En voici quelques extraits :
« Aujourd’hui, nous sommes réunis pour dire adieu à un proche, un ami, un guide, un confident, un père, un mari. Mais au-delà de la tristesse, je souhaite vous parler d’Espérance.
L’Espérance, c’est bien sûr le message que Dieu nous a transmis, mais c’est aussi celui que Miloud a porté tout au long de sa vie, à travers son engagement au sein du GFIC. Miloud était l’incarnation même de l’Espérance, cette force vive qui nous pousse à croire en l’unité, en la solidarité et en la bienveillance.
Par son action de médiation, sa profonde connaissance de l’Islam, sa pédagogie et sa bienveillance, Miloud a permis à de nombreux couples puis de familles, de s’épanouir et de se renforcer. Il a œuvré sans relâche pour rapprocher des couples mixtes, leurs familles, et pour célébrer de nombreuses unions. Miloud a démontré, par son exemple, que ce qui nous unit est infiniment plus fort et plus essentiel que les divisions qui nous sont parfois imposées.
Comme Miloud l’a si souvent répété : “On peut être ensemble, on peut prier ensemble.” Et il ajoutait : “On parle toujours du Vivre Ensemble, d’apprendre à accepter la différence, l’altérité. Le couple mixte est le témoin de cette altérité. On parle du vivre ensemble mais surtout du faire ensemble. On construit une vie multiculturelle et multireligieuse, qui doit être le moteur de notre société.”
Depuis ses débuts, à la fin des années 70, date de création du GFIC la société a considérablement évolué. La mondialisation et l’ouverture des frontières ont permis une plus grande rencontre entre les cultures et les religions, mais de nombreux défis demeurent. Beaucoup de couples, jeunes ou moins jeunes, auront encore besoin de croiser un “Miloud” sur leur chemin.
C’est pourquoi, au nom du GFIC, nous avons souhaité offrir à la famille de Miloud cet Olivier, symbole de paix et d’espérance. Par sa résistance, cet Olivier fait écho à la résilience dont Miloud a fait preuve tout au long de sa vie. Par ses fruits, il témoigne du legs que Miloud nous laisse, un héritage qu’il nous appartient de préserver et de transmettre aux générations à venir. »